Il a été constaté que le manque d’informations fiables et consistantes mène aux dérives chez les jeunes qui s’adonnent sans connaissance des risques, dans les activités sexuelles. Ces dernières conduisant à des grossesses précoces et des maladies sexuellement transmissibles.
L’éducation à la sexualité offre aux jeunes et aux enfants les connaissances, les compétences et les valeurs pouvant les aider à protéger leur santé ainsi qu’à faire des choix responsables en matière de sexualité. De cette manière, ils deviennent à même de se protéger et de protéger les autres.
Être informé sur la sexualité discipline et gomme les idées reçues sur le sujet.
Selon Clovis TAFUTENI, agent du Village d’enfants « SOS » , il est primordial que les parents des jeunes adolescents aient des discussions éducatives sur le sexe et la reproduction. Cela empêchera ces jeunes d’aller recueillir des informations n’importe où et de n’importe quelle source.
« L’adolescence étant une période durant laquelle la curiosité est à son comble, les parents se doivent d’être vigilants et s’assurer d’être les premiers à éduquer leurs enfants sur de tels sujets. Donner à l’enfant l’occasion de poser des questions et y répondre limitera les fausses informations et les idées qui se propagent dans l’entourage. » dit-il.
Il ajoute que le manque d’instructions entraine des conséquences graves telles que les grossesses indésirées poussant alors dans la plupart des cas à l’abandon des études et la contraction des maladies sexuellement transmissibles.
D’après l’UNICEF, une fille sur quatre devient mère avant l’âge de 18 ans en RDC, ce qui range le pays dans la liste de ceux qui comptent le plus grand nombre d’enfants victimes des grossesses précoces.
Il est donc recommandé aux parents et à la société de d’informer à partir de sources fiables sur la reproduction et la sexualité.
Par Arlette Birindwa