Dans un communiqué de presse rendu public ce mardi 21 janvier 2025, la société civile s’inquiète de la dégradation de la situation sécuritaire et humanitaire dans la province du Sud-Kivu à la suite de l’intensification des combats entre les Forces Armées de République Démocratique du Congo et les terroristes du M23 alliés à l’armée Rwandaise.
Selon Néné Bintu, présidente du bureau de coordination de la société civile du Sud-Kivu, ces affrontements causent des morts, des blessés et des nombreux déplacés civils sans assistance humanitaire ni soins médicaux à cause de l’accès physique difficile des humanitaires dans les zones de combat.
Elle déplore les violations graves et flagrantes des droits humains: meurtres, viols et pillages, la non prise en compte de recommandations de la société civile par rapport au renforcement de la discipline des forces armées, les aspects logistiques et l’unicité dans le commandement des troupes, le retard dans la réponse humanitaire aux déplacés, le silence du gouvernement national et des élus du peuple face à la dégradation de la situation sécuritaire au Nord et Sud-Kivu, …
La société civile recommande au Chef de Etat de suspendre son séjour en Suisse, de réduire ses déplacements à l’étranger et se consacrer à la gestion de la crise sécuritaire qui endeuille la Nation, au gouvernement d’apporter une assistance humanitaire urgente aux déplacés du Nord et Sud-Kivu, d’allouer aux forces armées des ressources logistiques conséquentes et d’en assurer un suivi efficace, à la population du Sud-Kivu de rester vigilante, ne pas tomber dans le piège de l’envahisseur et de maintenir son soutien aux FARDC en dépit de dérapage des certains éléments, …
Rédaction