Dans le cadre de lutter contre la marginalisation des femmes dans la société, l’église 5ème CELPA/Bagira a organisé une cérémonie de clôture de première phase de la formation d’alphabétisation ce mardi 01 Août 2024 à Kajangu, commune de Bagira, ville de Bukavu.
Élie KALALIZI, pasteur de l’église CELPA explique que l’objectif de cette formation était de permettre aux mamans qui ne savent pas lire et écrire à s’intégrer dans la lecture; aussi donner la chance aux mamans qui n’ont pas eu la chance d’étudier d’en avoir.
« Cette formation a commencé depuis le mois de janvier avec plus de 30 femmes mais aujourd’hui seulement 17 ont été brevetées grâce à leur endurance et patience. C’est un sentiment de satisfaction car ces femmes ont montré leur dévouement jusqu’à ce jour » explique -il.
Nonobstant cette initiative, le Pasteur de l’église a fait savoir que les défis sont énormes, entre autres, le manque de salles pour la formation, manque de financement, etc…
Bibishe Kibasa Kabala, responsable de l’alphabétisation au sein de cette église explique que une femme analphabète est toujours complexée dans la communauté, une femme qui ne connait pas lire et écrire est privée de tant des choses dans la société.
« Aujourd’hui la technologie est entrain d’évoluer, les femmes qui n’ont pas de connaissance seront toujours hors sujet, à partir de cette formation nous voulons voir les femmes qui sont capables à lire et écrire, et ceci va leurs permettre à faire des petits commerces afin de s’autonomiser » ajoute-t-elle.
De leur part, les bénéficiaires ont remercié le pasteur de l’église, l’enseignante, les superviseurs… pour leur implication en leurs faveur.
« Nous disons merci pour cette formation et pour le sacrifice, car le bénévolat n’est pas une chose facile, apprendre les gens gratuitement n’est pas facile, mais grâce à l’implication du pasteur, l’enseignante et les superviseurs, nous venons de terminer cette formation et sommes prêtes pour lire, écrire et faire des petits commerces » s’expriment-elles
Par cette perspective, elles demandent à l’église de continuer ce sacrifice pour ceux là qui n’ont pas encore commencé afin que celle-ci puisse avoir plusieurs femmes qui connaissent l’écriture.
Par Élie Munike David