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Fizi : Les cadres de la société civile, cellule Bakece inquiets suite aux intimidations des Wazalendo

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Au cours d’une réunion de sécurité tenue ce lundi 22 juillet 2024 à Ngovi Beach, cellule de Swima en Territoire de Fizi, plusieurs cadres de la Société Civile sont dans l’inquiétude après avoir dénoncé les violations des droits humains commises par les Wazalendo basés dans leurs entités.

Prince Wilondja, président des forces vives de la société civile du sous-noyau de Swima, localité Bakece nous fait savoir qu’une réunion de sécurité regroupant les responsables des FARDC, les autorités coutumières et les cadres de la société civile a eu lieu pour pallier aux différentes violences commises par les Wazalendo, sous les commandements de leur chef surnommé Jemedari Zamu.

Au cours de la réunion, les acteurs de la société civile ont manifesté leur  mécontentement par rapport aux tortures arbitraires que les Wazalendo font subir à la population.

Après cette réunion, ces cadres de la société civile ont été menacés par les Wazalendo. Ces derniers leur promettent de les amener en brousse afin de leur faire payer les accusations portées à leur égard.

 » Nous demandons aux autorités des différentes sphères à veiller sur les acteurs de la société civile de l’entité de Swima en particulier et du territoire de Fizi en général qui sont victimes des intimidations des wazalendo  »  alerte Prince Wilondja

Pour lui, les actes dénoncés ne concernent pas uniquement les Wazalendo mais également à certains soldats des FARDC qui violent les droits humains des citoyens durant leurs heures de patrouille.

Par ailleurs, d’autres violations ont été signalées, entre autres des tirs des balles en désordre et la prise en otage des bêtes des citoyens soit par les éléments de FARDC ou par les Wazalendo qui, par la suite exigent une rançon pour les récupérer.

Signalons que c’est depuis plusieurs mois que la population de Fizi pousse un cri d’alarme sur la multiplication des Wazalendo qui les frustre et bloquent le bon déroulement de leurs activités quotidiennes.

Par Emmanuel Shalukoma

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