Après la formation sur les mécanismes à mettre en place pour lutter contre la violence, les manipulations, le tribalisme et les discours de haine dans des zones de conflits ,30 membres de l’espace de Dialogue Interactif entre Jeunes EDIJ Kalehe disent être déterminés à sensibiliser leur communauté sur les conséquences de ce fléau qui crée la haine et qui bloquent la cohésion sociale dans le village Bushushu.
Aksanti Balolage Moïse, l’un des participants à ladite formation s’engage dans l’éducation des communautés du milieu afin construire une solidarité pour lutter contre le tribalisme et le discours de haine.
» Je vais me sacrifier pour informer et former les autres pour un changement positif et durable dans notre milieu, cette formation a été bénéfique pour nous vu la situation actuelle que traverse les habitants de NYAMUKUBI »
A son tour, Modeste Bahati point focal de KJN à Kalehe fait savoir que depuis les catastrophes naturelles de Bushushu et Nyamukubi, c’est la toute première formation qu’ils viennent de recevoir. Pour cela, il s’engage dans la lutte contre toutes sortes des violences qui se manifesteront chez les jeunes et chez les femmes de Nyamukubi et partout ailleurs afin de promouvoir une communication sensible à la paix et à la cohésion sociale.
A en croire Nabunani Judith, après la formation, elle décide de pardonner publiquement à l’un de ses voisins avec qui elle avait un conflit.
Signalons que cette formation a eu lieu dans le cadre du projet “Voix profonde des jeunes du SUD-KIVU, Programme d’information, sensibilisation et communication interactive pour la promotion du débat citoyen sur la non-violence, le discours de haine et la bonne gouvernance” exécuté par l’association KJN Asbl et appuyé financièrement par la fondation Américaine pour la démocratie NED.
Emmanuel Shalukoma