Lors de commémoration de la Journée nationale du GENOCOST ce vendredi 02 Août 2024 au Sud-Kivu, les victimes survivantes dans un calvaire et réclament la justice en leur faveur.
Plusieurs témoignages ont été déclarés par ces victimes après la projection du film sur les différentes guerres qu’a connue la RDC depuis plusieurs années.
Selon ces victimes, l’Etat ne doit pas se limiter seulement à commémorer cette journée mais plutôt les accompagner jusqu’à ce que le jugement soit rendu aux auteurs ayant versé le sang des innocents.
Que doit-on savoir de ces victimes ?
Neema Zabona Bernadette, un des membres du mouvement des survivants fait savoir que l’espoir est de voir ces boureaux qui ont commis des différents crimes être punis conformément à la loi. Elles ont été violées, des familles tuées sous leurs yeux, certains ont été coupés en partie; jusqu’à présent elles mènent une vie très difficile et malheureusement personne ne se soucie d’elles.
A en croire Faida Pendezi, après avoir été violée par plusieurs hommes au même jour et concevoir une grossesse indésirable, elle se sens dégouté de la vie car au fur et à mesure l’enfant grandit sans père, sa vie devient de plus en plus compliquée dans la société suite à la marginalisation faite à son égard. Même les membres de la famille ne prennent pas en charge la scolarisation de l’enfant car il est sans identité.
Par ailleurs, Le Fonds National des Réparations des Victimes de violences sexuelles liées aux conflits et des victimes des crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité « FONAREV » promet aux victimes de bousculer la communauté internationale pour que la justice soit rendu aux coupables.
Signalons que cette journée a commencé par des cérémonies où les autorités provinciales ont déposé les gerbes des fleurs au site mémorial du massacre situé à Nguba avant de poursuivre les activités à la place de l’indépendance.
Par Emmanuel Shalukoma