• jeu. Déc 12th, 2024

Le CICR et le gouvernement provincial s’engagent à lutter pour la bonne santé des détenus au Sud-Kivu

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Dans le but d’améliorer les conditions sanitaires des détenus dans des milieux carcéraux du Sud-Kivu, le CICR a organisé un atelier de formation de trois jours (du 8 au 10 Octobre 2024) portant sur la « Santé en Détention » à l’hôtel Elisabeth, ville de Bukavu.

Cette formation a réuni différentes structures qui s’occupent des détenus, notamment le ministère de la santé et celui de la justice.

Dr Elias Saad, chargé de programme de santé en détention pour le CICR en RDC, fait savoir que leur Organisation porte assistance aux personnes touchées par les conflits armés ou d’autres situations de violences partout dans le monde, afin d’améliorer et protéger leur vie et leur dignité humaine.

 » En collaboration avec le ministère de justice et de la Santé, nous avons organisé cet atelier de 3 jours en faveur du personnel de la santé en milieu carcéral ainsi qu’en faveur du personnel pénitentiaire, et cela dans l’objectif de leur présenter les outils qu’ils sont appelés à utiliser pour mieux diagnostiquer la situation de la santé des détenus mais aussi, leurs outiller des différents équipements pour mieux collaborer et de façon multidisciplinaire. Cela en assurant un meilleur accès au soin pour ces personnes privées de liberté. «  Explique-t-il.

A en croire Faustin Katembo, Chef de division de la justice, la personne privée de liberté n’est pas exclue aux soins de santé. Il est de droit que les conditions de vie de détenus soient améliorées.

« Je suis convaincu qu’avec les efforts de nos autorités, chacun mettant la main à la patte nous allons y parvenir et je suis rassuré que l’intégration sera effective » confie-t-il.

L’insuffisance des médicaments pour les détenus et le manque de prime de risque sont des facteurs qui démotivent les infirmiers à faire mieux leur travail et conduisent à des conséquences sur la personne censée être prise en charge.

 » Il faudra faire un lobbying sur l’amélioration de la situation de ceux-là qui travaillent dans des prisons centrales de la province » explique un infirmier.

Enfin, les participants remercient le CICR pour le sacrifice en apportant quelques assistances humanitaires aux personnes en détention.

Par Élie Munike David

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