L’écriture est un acte de vie et de renaissance. Il encourage tous les écrivains à produire des livres car en écrivant ils laissent leurs traces dans le monde.
De nos jours, la lecture n’est plus considérée comme la porte d’accès privilégiée au savoir et n’est plus synonyme du plaisir. Ce désamour vient du glissement de la société vers le numérique entraînant avec lui un désintérêt remarquable des jeunes pour la lecture.
Les jeunes bukaviens, surtout ceux dont l’âge varie entre 15 et 23 ans, lisent des textos, des articles, des blogs et des publications sur différents réseaux sociaux mais le goût pour la lecture traditionnelle baisse considérablement.
De plus, ils ne s’adonnent à la lecture que s’ils en sont obligés par l’école, l’université ou le travail. Ceci entraîne le métier d’auteur à petit à petit se fondre dans l’oubli.
« J’ai commencé l’art littérature très tôt. J’étais encore à l’école secondaire où je dirigeais un club de francophonie. Je voulais trouver un canal d’expression de mes idées, j’ai donc opté pour les livres. Je travaille individuellement depuis deux ans mais je projette de travailler en collectif. Le marché du livre est compliqué car les bukaviens n’ont pas la culture de la lecture » nous dit Lucien Kobinali, jeune écrivain de la ville de Bukavu.
Pour lui, la minorité des gens qui lisent est divisée selon les domaines et les sujets d’intérêts. Les romans ne sont lus que par les jeunes dont l’âge varie entre 15 et 30 ans et par les écoles qui ont la capacité d’offrir à leurs élèves l’accès aux romans.
« Je n’ai pas des sponsors mais j’espère en avoir dans les années à venir parce que je n’ai pas les ressources nécessaires pour arriver à la publication de mes romans. »espère-t-il.
Enfin, il demande à l’Etat et aux sponsors d’investir dans la création de maisons d’éditions pour faire perdurer cet art nécessaire.
Pax Chanwa