Dans le cadre du projet voix profonde des jeunes du Sud-kivu, programme d’information, sensibilisation et de communication interactive pour la promotion du débat citoyen sur la non violence, discours de haine et la bonne gouvernance; l’association Karibu Jeunesse Nouvelle a organisé la deuxième réunion de monitoring des droits humains au Sud-kivu ce mercredi 08 janvier 2025 dans la commune de Bagira.
Cette réunion a réuni plusieurs organisations des jeunes dans le but de présenter le rapport trimestriel des cas de violations des droits humains et menaces sur la consolidation de la paix, et sensibiliser les jeunes du sud-Kivu à la non violence, la lutte contre les manipulations politiciennes et les discours de haine.
Monsieur Ledoux Nkunzimwami, responsable du centre de monitoring a fait savoir que 47 cas de violations des droits humains ont été documentés par le centre de monitoring sur les droits humains de KJN dans une période de 4 mois ( de septembre en décembre 2024), C’est entre autres des tracasseries, des menaces, des discours de la haine, des violations des droits humains, etc.
Ces violations ont été signalées dans six territoires de la province du Sud-Kivu dont Kabare, Idjwi, Kalehe, Mwenga, Fizi et Shabunda.
A l’issue de cette réunion, plusieurs recommandations ont été formulées par les représentants de chaque organisation invitée.
<<Aux organisations de multiplier la sensibilisation pour lutter contre le discours de la haine, vulgariser la loi pénalisant la justice populaire en RDC, à la justice de renforcer la confiance entre elle et la population en appliquant la loi dans toute sa rigueur, aux services de sécurité de renforcer ses éléments de terrain lors des patrouilles, à la population de veiller sue les mesures d’hygiène afin de lutter contre les inondations et aux jeunes de s’abstenir aux violences et à la propagations de discours de haine. >> Disent-ils.
Cette réunion de Monitoring s’est clôturée par la rédaction et la signature d’une déclaration publique par tous les participants.
Signalons que ce projet est financé par la fondation Américaine pour la démocratie << NED >>
Par Arlette Birindwa et Pax Chanwa